Aux quatre coins du monde, un même diplôme : quatre diplômés internationaux réunis à Paris

22.5.2025

Étudier à l’ESSEC, c’est bien plus qu’intégrer une grande école de management : c’est rejoindre un réseau international, explorer plusieurs continents, croiser les regards et les ambitions. Ruqi, Tasina, Soraya et Zhelin, tous diplômés du Master in Management, ont étudié sur le campus ESSEC Asia-Pacific à Singapour, avant de poursuivre leur aventure entre Cergy, Dubaï ou les États-Unis. Ces jeunes diplômés incarnent l’ouverture, la mobilité et l’impact qui définissent l’ESSEC d’aujourd’hui. Ce week-end, ils seront tous à Paris pour recevoir leur diplôme. Un déplacement voulu, attendu, lourd de sens.

Retrouvez les témoignages :

Zhelin Yu | Soraya Saint-Marc | Tasina Westberg | Ruqi Xu

 

 

 

Originaire de Chine, Zhelin Yu a toujours eu deux moteurs : l’exigence académique et le sens des responsabilités. Admis à l’ESSEC, il intègre le campus de Singapour dans la filière Master in Management, il choisit une spécialisation en finance, domaine dans lequel il excelle. Mais très vite, il sent que la finance ne peut être une fin en soi : il veut comprendre le monde économique pour mieux le transformer.

Son parcours se distingue par sa capacité à allier rigueur et ouverture. Après un stage dans une banque d’investissement, il s’interroge sur le sens de son travail et bifurque vers l’analyse d’impact. Il intègre un cabinet de conseil engagé dans les transformations durables, puis participe à plusieurs initiatives en lien avec la finance responsable, notamment sur la mesure de l’empreinte carbone des portefeuilles d’investissement.

À l’ESSEC, il a trouvé un écosystème stimulant, fait de diversité culturelle et de liberté d’exploration. Il s’investit dans des clubs étudiants autour de la durabilité et du débat économique. Il y découvre un nouveau terrain d’engagement : la pédagogie par les pairs. Il devient mentor pour les étudiants internationaux, animateur de sessions d’intégration, et prend plaisir à transmettre son expérience.

Aujourd’hui, il prépare un double diplôme avec une université américaine. Son projet ? Revenir en Asie pour accompagner des acteurs publics et privés vers une finance plus éthique, plus durable. À travers l’impact investing et la structuration de fonds responsables, il souhaite démontrer que performance économique et responsabilité sociale peuvent et doivent aller de pair.

Étudiant sur le campus ESSEC de Singapour, Zhelin a su maintenir un lien fort avec ses camarades basés en France, grâce aux échanges en ligne. “Ces visioconférences m’ont permis de tisser des liens solides avec des étudiants du campus français”, explique-t-il. La cérémonie de remise des diplômes à Cergy représente pour lui bien plus qu’un moment symbolique : “Ce sera l’occasion de rencontrer enfin mes amis en personne, et de nouer de nouvelles relations avec d’autres étudiants et alumni. Une conclusion parfaite à mon parcours à l’ESSEC, un moment qui sera inoubliable”.

 

 

 

Née d’un père français et d’une mère balinaise, Soraya a toujours navigué entre plusieurs cultures. Elle vit jusqu’à l'âge de onze ans à Pékin, y apprend le mandarin. Adolescente, elle fait son collège et lycée à Lyon en section internationale, décroche un bac scientifique. 

Elle intègre la Wageningen University and Research aux Pays-bas classée parmi les meilleures au monde pour les sciences de l’environnement, avant de rejoindre l’ESSEC. Premier arrêt : le campus de Cergy. Deuxième : Singapour. “Quand j’étais aux Pays-Bas, ma famille s’était installée à Singapour et avec le Covid, je n’avais pas vu ma famille pendant deux ans, c’était très difficile. En plus, j’ai toujours adoré Singapour ! J’y étais allée deux fois et je rêvais de pouvoir y vivre un jour.”

Elle y effectue son stage de fin d’études. Une offre d’emploi suit. Mais Soraya vise plus haut. Elle décroche un poste chez AlphaSights à Dubaï, une entreprise qu’elle découvre lors d’une visite organisée par l’ESSEC. « Ça m’a marquée. Les gens étaient jeunes, dynamiques, internationaux. Les locaux sont superbes. Je me suis dit : c’est là que je veux commencer. »

Aujourd’hui associate client services, elle travaille au sein d’un réseau d’experts mondial. “Je collabore avec des consultants de haut niveau. Mon rôle, c’est de leur trouver la bonne personne, l’expert qui a passé 20 ans sur le sujet. C’est passionnant, on change de domaine tous les jours.”

Installée à Dubaï depuis janvier, elle a choisi de célébrer sa diplomation à Paris. “Ma première cérémonie de diplôme avait lieu en plein Covid, c’est la première cérémonie à laquelle mes parents peuvent assister. Et là, c’est la bonne, la seule, la plus importante”. Elle aurait pu choisir Singapour, mais elle a préféré participer au Commencement Day à Paris. Plus de sens. “Je travaille à Dubaï, et j’ai commencé l’ESSEC à Paris. Beaucoup de mes amis de M1 seront là. On ne s’est pas vus depuis deux ans. C’est important pour moi de les retrouver. C’est symbolique”.

Et maintenant ? “Je ne sais pas si j’aurais eu ce poste sans le tampon ESSEC. L’entreprise recrute dans des écoles ciblées. Un jour, j’aimerais faire ça moi aussi pour l’ESSEC. Je veux faire vivre ce réseau”. 

 

 

Elle est moitié allemande, moitié suédoise et a vécu une majeure partie de sa vie aux Etats-Unis mais c’est en français que Tasina Westberg choisit de raconter son histoire. Une langue qu’elle a apprise seule, dès l’âge de 12 ans, par curiosité. Et qui, bien avant l’ESSEC, l’a conduite sur les routes de France, le temps d’échanges scolaires avec des familles d’accueil. Ce goût pour la rencontre, le lien et les langues, elle l’a cultivé dès le lycée aux États-Unis, avant de poser ses valises en 2020 à Cergy, pour intégrer le Global BBA de l’ESSEC.

“Je cherchais un cadre académique international, exigeant, qui puisse me permettre de bâtir une carrière en lien avec le monde”. Très vite, Tasina s’investit dans la vie du campus. Membre du Bureau des Étudiants pendant deux ans, elle se spécialise dans l’accueil des internationaux et l’intégration des nouvelles promotions. “Ce que j’aimais par-dessus tout, c’était aller à la rencontre de profils très différents, créer du lien, faire en sorte que chacun trouve sa place.”

À chaque étape, elle affine ses choix et suit ses intuitions. Elle quitte la filière internationale pour passer en filière francophone, part un semestre à Rabat, puis s’envole pour Rome dans le cadre d’un Erasmus de six mois. Elle y suit même plusieurs cours en italien. “Un vrai défi, mais aussi une manière de me rapprocher des étudiants locaux. C’était une expérience incroyable !”. C’est aussi à Rabat qu’un cours de marketing urbain réveille son intérêt pour les questions de ville et de communication. Une révélation qui l’amène à intégrer le Master 1 Communication, Médias et Ville numérique de l’ESSEC, en partenariat avec l’université Panthéon-Assas. Un programme peu connu mais qu’elle décrit comme une “opportunité en or”.

Pendant son premier semestre de M1, elle effectue un stage à Berlin dans le secteur de l’événementiel hôtelier. Une opportunité rendue possible par un alumni de l’ESSEC, ancien général manager de l’hôtel. “La ville est incroyablement ouverte et cosmopolite, je m’y suis sentie tout de suite à ma place.”

À quelques jours du Commencement Day, où elle sera diplômée de son BBA, Tasina porte un regard lucide. Elle évoque des années intenses, jalonnées d’apprentissages, de rencontres et de découvertes. “L’ESSEC m’a offert un tremplin, mais aussi une maison, dans laquelle j’ai pu tisser ma propre toile”. Aujourd’hui, elle prépare la suite, avec toujours la même énergie : évoluer dans un environnement international, en accord avec ses valeurs, et continuer à créer du lien entre les cultures.

 

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