Au-delà de la mise à disposition de protections hygiéniques, l'ESSEC veille à ce que les étudiantes souffrant de règles douloureuses ou d'endométriose puissent poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.
Pour accompagner au mieux les étudiantes concernées, l'ESSEC met également à disposition deux salles de repos à l'infirmerie, équipées de poches chauffantes et d’une pharmacie de secours. “Ces espaces où j’ai mis plein de plantes permettent aux étudiantes de trouver un moment de répit en cas de douleurs intenses, dans un cadre adapté et apaisant” précise Laure Hanse Pautrot.

Actuellement, une trentaine d'étudiantes bénéficient d'un aménagement leur permettant de suivre les cours à distance deux jours par mois en cas de douleurs menstruelles invalidantes. Une reconnaissance essentielle, l'endométriose pouvant être considérée comme un handicap, selon la gravité des symptômes et les répercussions sur le quotidien.
Une étudiante en quatrième année de BBA, témoigne : “Mes douleurs sont apparues du jour au lendemain, elles sont rapidement devenues quotidiennes et parfois insupportables, au point de m’empêcher de marcher. Ma vie a basculé en quelques mois. Après un long parcours médical, on m’a diagnostiqué une endométriose et une adénomyose. Grâce à ma reconnaissance de handicap, j’ai pu adapter mon quotidien et j’ai la possibilité de suivre mes cours à l’ESSEC à distance. A l’école, comme lors de mon échange à l’étranger, le personnel est bienveillant et à l’écoute. Aujourd’hui, je continue d’apprendre à gérer la maladie, en écoutant mon corps et en avançant pas à pas.”