Le mangeur moderne pense ses choix alimentaires en matière de ration journalière, de protéines plutôt que directement en matière de produits alimentaires ou de plats comme autrefois. Il s’agit d’un glissement sémantique imputable au passage de l’alimentation vers la nutrition entamé depuis plusieurs années. Autrement dit, la viande n’est plus le seul moyen de se procurer des protéines.