« Les résultats de l’étude menée conjointement avec l’IFOP interviennent à une étape importante de l’histoire de l’ESSEC qui célèbre le 28 septembre prochain les 30 ans de l’apprentissage que l'école a initié au sein d’une large gamme de programmes. Je suis convaincu par ce modèle pédagogique unique qui associe de multiples expériences d’apprentissage et favorise pour nos étudiants l’acquisition de savoir de pointe, mais aussi de savoir-faire et de savoir-être. Tout au long de leur cursus, ils peuvent ainsi devenir acteurs de leur formation. Ils acquièrent les clés pour imaginer, créer, diriger et accroître leur impact positif sur le monde de demain, un monde plus complexe aux évolutions et transformations accélérées », Vincenzo Vinzi, directeur général de l’ESSEC Business School.
Les étudiants face à leur avenir professionnel
Prendre le pouls des étudiants face à l’emploi, mesurer leur regard sur l’apprentissage et le croiser avec celles des entreprises, telle est l’ambition de l’étude exclusive commandée par l’ESSEC auprès d’IFOP.
Premier enseignement, les étudiants sont confiants dans leur avenir : 73 % d’entre eux se déclarent optimistes face à leur avenir professionnel. Un chiffre stable selon l’enquête réalisée par l’IFOP pour le ministère du Travail, de la cohésion sociale et du Logement en 2006.
Côté motivation, les étudiants affichent trois principaux moteurs à leur recherche d’emploi : l’équilibre vie privée-vie professionnelle (34 %), la rémunération (22 %), et l’intérêt de l’emploi lui-même (20 %). Les raisons ont peut-être à voir avec les crises actuelles, telles que l’inflation ou l’instabilité géopolitique. La crise de 2008 avait déjà bousculé la projection dans l’emploi de beaucoup d’étudiants.
Les étudiants reconnaissent l’apprentissage comme une voie d’excellence
Historiquement développée dans les formations courtes pour des jeunes moins qualifiés, l’apprentissage fait désormais partie intégrante des voies de formation phares des établissements d’enseignement supérieur. Les grandes écoles de management proposent notamment de plus en plus cette formule à des étudiants motivés et capables de suivre des cours tout en assurant des missions importantes en entreprise.
Et la formule séduit et rencontre un franc succès ! 92 % des étudiants affirment avoir une bonne image de l’apprentissage. Mieux encore : pour 91 % des étudiants interrogés, les études en apprentissage ont autant, voire plus de valeur que les études classiques.
Des résultats qui réjouissent Vincenzo Vinzi, « A l’heure où les grandes écoles comme l’ESSEC s’engagent de plus en plus dans cette voie d’excellence au même titre que d’autres acteurs de l’enseignement, il est important de poursuivre les efforts initiés en matière d’orientation afin de valoriser l’accès à l’apprentissage dans les établissements d’enseignement supérieur. D’autant plus que le gouvernement français vise 1 million de contrats en apprentissage par an d’ici 2027. En 2022, 800 000 contrats avaient été signés. »
Parmi les vertus qui permettent à l’apprentissage d’être plébiscité, un top 3 se dégage :
1. Il permet de se former concrètement à un métier (55 %) ;
2. Les codes de l’entreprise sont mieux maîtrisés (52 %) ;
3. Les étudiants peuvent compléter leur formation théorique de manière pratique (50 %).
Si les étudiants semblent convaincus par l’apprentissage, ils sembleraient ne pas en connaître tous les avantages. Un peu plus d’un étudiant sur quatre (33 %) n’a pas conscience que les frais de scolarité sont exonérés pour ceux qui choisissent cette voie de formation. De la même manière, l’apprentissage est vu pour un étudiant sur quatre (27 %) comme réservé aux formations pratiques courtes, voire aux bac pro et CAP (73 % des répondants).
Autre surprise révélée par l’étude : 29% des étudiants interrogés pensent que l’apprentissage n’est pas possible dans la fonction publique et 19 % pensent qu’il est réservé uniquement aux métiers manuels.
Les entreprises de plus en plus nombreuses à embaucher des apprentis
Côté entreprises, même taux de satisfecit. L’apprentissage séduit de plus en plus d’entreprises qui sont convaincues par le modèle (97 %), et se déclarent animées par la volonté d’embaucher les apprentis à la fin de leur contrat (82 %). 74 % des chefs d’entreprise sondés ont fait appel à l’apprentissage : soit 3 entreprises sur 4, et seuls 18 % se montrent entièrement réticents à le proposer un jour. Il s’agit surtout des entreprises de tailles moyennes (50-99 salariés : 21 %) alors que les grandes entreprises (250 salariés et plus) ne sont que 8 % à ne pas l’envisager.
Les entreprises considèrent l’apprentissage comme une co-construction de parcours. Si les étudiants n’hésitent pas à rester dans leur entreprise d’accueil afin d’acquérir plus d’expérience et de monter en compétences, les entreprises, elles, apprécient grandement le fait d’embaucher une personne formée par leurs équipes, au fait des process internes et ayant acquis une connaissance approfondie de l’entreprise.
La promesse est d’ailleurs tenue puisque cette étude montre que 74% des entreprises ont déjà embauché des étudiants après un apprentissage, dont 42 % en CDI.
Pour les entreprises, le top 3 des forces de l’apprentissage
1. La facilitation de la formation et l’embauche des étudiants (53 %) ;
2. L’acquisition de la culture de l’entreprise (52 %) ;
3. La création de liens avec l’enseignement supérieur (35 %).
A noter : Apprentissage rime également avec exigence. Les étudiants et les entreprises n’hésitent pas à rompre un contrat si les missions effectuées ne sont pas en adéquation avec le projet professionnel ou les attentes de chaque partie. En moyenne, 8,3 % des contrats d’apprentissage sont rompus, et 43 % des entreprises ont déjà été confrontées à cette situation. Le plus souvent (59 % des cas), l’étudiant est à l’origine de cette rupture de contrat.
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