Rui Jorge Lopes, diplômé du programme EMBA et Président du Club V.I.E nous partage son expérience

L’Allemagne et la France ont longtemps été considérées comme les forces motrices permettant le dével…

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai eu la chance de faire un VIE (ex-VSNE) il y a déjà quelques années en Espagne et en Amérique Latine et j'ai pu, depuis, participer à différentes aventures dont la co-création de l'écosystème Alan Allman entre 2009 et 2018 (plus de 1000 personnes entre Paris, Luxembourg, Zurich, Bruxelles, Singapour). J’ai pu ensuite accompagner pendant 2 ans en tant que Head of Strategy and Sales FORTIA (Fintech Française). Je suis depuis 2021 responsable de l'offre Edge Computing & Intelligence Artificielle au sein de BDS (Big Data & Security) chez ATOS. Je suis aussi l’heureux papa de 4 enfants et un grand amateur de marathon et de triathlon.

Pourquoi avoir choisi le programme ESSEC & Mannheim EMBA ?

J'ai participé il y a plus de 3 ans à l'Executive MBA de l'ESSEC et de la Mannheim Business School. Après avoir rencontré plusieurs écoles parmi le TOP des Executive MBA, j’ai finalement choisi ce programme pour les principales raisons suivantes :

- Pour son ranking international
- Pour sa renommée
- Pour son double diplôme avec l’Allemagne
- Pour sa diversité culturelle
- Pour les différents séjours internationaux (USA, Singapour, Chine)
- Pour les professeurs de très forte renommée
- Pour son approche très entrepreneurship
- Pour son module de « Leadership development track »
- Et aussi pour sa culture, son ambiance et sa bienveillance

Pourquoi l’Allemagne en particulier ?

L'écosystème que nous avons déployé entre 2009 et 2016 incluait la Belgique, le Luxembourg et la Suisse mais toujours pas l'Allemagne. Le programme ESSEC & Mannheim Executive MBA était donc une réelle opportunité d'élargir ma connaissance du marché allemand pour y implémenter plus facilement notre écosystème. L’Allemagne est une puissance économique incontournable avec des opportunités de business importantes notamment dans l'automobile, la construction de machines, l'électrotechnique et la chimie. De plus, son taux de chômage bas ainsi qu'une croissance importante participent à la prospérité et la stabilité de ce marché.

Après plus de 15 ans d’expérience professionnelle, qu’est-ce qui vous a motivé à poursuivre une formation ?

Notre environnement professionnel est en perpétuelle évolution et en tant que manager il est impératif de s'adapter en continu aux nouvelles donnes du marché. Reprendre une formation n'était pas une première pour moi puisque j'avais déjà validé un Master spécialisé en Finance sur 2 ans. Je suis convaincu que l'apprentissage tout au long de la vie est ce qui permet de relever les défis. L'objectif est d'être toujours à la pointe des enjeux auxquels sont confrontés la société, les entreprises, et donc nous managers.

S’agissait-il d’une démarche personnelle ou initiée par votre entreprise ?

Les 2. C’était tout d’abord une volonté personnelle de pouvoir continuer à progresser dans un cursus à forte valeur et de prestige comme peut l’être l’ESSEC. Et c’est aussi devenu une démarche d’entreprise validée et motivée par les associés de mon ancienne entreprise Alan Allman. Nous avions une vraie volonté de pénétrer le marché allemand qui n'est pas facile à appréhender pour les entreprises françaises. Par conséquent, l’Executive MBA de l’ESSEC et de la MANNHEIM Business School s’est imposé comme une évidence pour remplir les 2 objectifs que nous nous étions fixés.

Quels ont été les bénéfices de cette formation ?

Ce furent 2 années de formation incroyables où j'ai pu continuer à apprendre avec des professeurs internationaux et de haut niveau et avec un groupe d’une cinquantaine de collègues issus de plus de 20 nationalités différentes. Quelle richesse ! Des cours fortement orientés sur la transformation digitale et l’innovation, avec un fort accent sur le management et sur la dimension projet et le collectif. L'objectif premier pour moi était d'obtenir une sorte de boîte à outils opérationnelle qui me suit encore aujourd'hui.

Collaborez-vous avec l’Allemagne dans le cadre de votre activité professionnelle ?

J’ai pu collaborer avec l’Allemagne dans le cadre du groupe que j’avais co-créé et que j’ai quitté il y a plus de 3 ans. Depuis je continue à travailler avec ce très grand pays au sein de la Fintech française que j’ai accompagné pendant 2 ans et actuellement au sein d’Atos avec notre offre de Edge Computing et Intelligence Artificielle. Et je reste évidemment aussi en contact via le grand réseau Alumni de l’ESSEC mais aussi de la Mannheim Business School.

Quelle a été votre expérience avec le programme ?

Au-delà des atouts d’une telle formation, je pense que ce programme a une valeur différenciante grâce au Leadership Development Track, un module offrant le cadre et le temps nécessaire à l'auto-réflexion afin de développer progressivement des qualités managériales grâce à des exercices de team building, des sessions de coaching en groupe, mais aussi au séminaire de leadership militaire. Ce module m'a permis de prendre du recul et de me concentrer sur ce que je devais faire pour la suite de ma carrière et sur les nouveaux défis que je devais relever. Le programme offre également la possibilité d'intégrer la grande famille Essec et de mobiliser la puissance de ce double réseau Essec et Mannheim. Enfin, l'ESSEC, c'est aussi la convivialité, le partage et l'excellence. Je recommande vivement ce type d’expérience à un moment de votre vie professionnelle si vous en avez l'occasion évidemment.

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